Dans le cadre de la révision du SAGE, la Commission Locale de l’Eau a souhaité évaluer la faisabilité d’une détermination des volumes prélevables, et plus largement envisage la réalisation d’une étude HMUC afin de disposer d’un état des lieux quantitatif sur les ressources en eau du territoire, ainsi que d’une prospective sur les ressources et les usages.

Dans ce cadre, la réalisation d’une étude préalable a été décidée, afin de préciser certains aspects de la future étude HMUC, et de faire un bilan des connaissances disponibles et des données à acquérir sur le territoire.

L’étude préalable à l’analyse HMUC comprend la proposition d’investigations complémentaires à réaliser et la rédaction d’un cahier des charges pour l’étude HMUC elle-même.


La zone tampon humide artificielle comme outil de protection de la ressource en eau potable contre le transfert des pesticides par le drainage agricole – stage Master 2023

Dans le contexte de la directive cadre européenne sur l’eau (DCE), l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau nécessite de réduire les transferts de polluants vers les milieux aquatiques. Dans les petits bassins versants agricoles, l’un des leviers d’action est la mise en place de Zones Tampons Humides Artificielles (ZTHA) placées en sortie de secteurs drainés. Le rôle des ZTHA est d’intercepter les flux concentrés de substances polluantes mais aussi de matières en suspension pour en atténuer les transferts et favoriser certains processus comme la sédimentation, l’infiltration dans le sol et/ou la dégradation.

L’objectif du stage était de dresser un bilan de l’état actuel des connaissances et d’étudier le sous-bassin du Dhuy, principal affluent de la rivière Loiret, particulièrement concerné par la problématique des pesticides.


Le Loiret est classé en « Zone d’Action Prioritaire » (ZAP) Anguille de l’embouchure du Dhuy jusqu’à la confluence avec la Loire. Il en découle des obligations en matière de restauration de la libre circulation de cette espèce au droit des ouvrages hydrauliques.

Bien que l’anguille soit présente sur l’intégralité du bassin, un impact non négligeable des ouvrages aval est suspecté.

L’étude lancée par l’EP Loire en 2022 avait pour objectif :

  • d’améliorer les connaissances sur le bassin du Loiret en vue du futur contrat territorial
  • d’évaluer l’effet des aménagements hydrauliques sur la dispersion de l’anguille
  • de définir les sites pouvant bénéficier d’opérations de restauration de la continuité écologique dans le cadre du futur contrat territorial 2023-2025
  • de servir de base à l’évaluation des gains post-restauration de la continuité écologique (constitution d’indicateurs) si d’éventuel besoins étaient mis en avant dans cet état des lieux
  • de contribuer aux objectifs du SAGE et du PLAGEPOMI


La Commission Locale de l’Eau a missionné en 2017 le bureau d’études Géaupôle pour la réalisation d’une carte piézométrique du val d’Orléans (mise à jour de la carte de 1966).

Pour réaliser cette prestation le bureau d’études a recensé environ 700 ouvrages (puits, forages) sur le territoire du SAGE dans lesquels ont été réalisées des mesures de hauteur de la nappe souterraine en période de hautes eaux et de basses eaux.

Les rapports finaux sont disponibles sur demande auprès de la cellule d’animation du SAGE.

Dans le rendu de l’étude un doute subsistait sur le référentiel utilisé pour la carte piézométrique de 1966. Stéphane Binet, chercheur à l’ISTO a levé ce doute, via un travail de recherche historique. La carte de 1966 a utilisé le référentiel Lallemand. Cette information est indispensable pour pouvoir comparer les cartes de 1966 et 2017 et ainsi interpréter l’évolution du niveau de la nappe.

Ainsi les conclusions principales de l’étude piézométrique de 2017 sont les suivantes :

  • Une baisse d’environ 30 cm de la nappe alluviale
  • Une baisse d’environ 20 à 70 cm pour la nappe des calcaires.

Dans un contexte de changement climatique, ces informations sont importantes et devront être prises en compte par les acteurs de l’eau du territoire.


Cette étude conduite au premier semestre 2016 avait pour objectif de faire un bilan de la sédimentation des différents bassins du Loiret afin de caractériser son évolution depuis 2006, date du dernier relevé.  Les résultats indiquent une baisse sensible du tonnage de vases et sables présents dans le cours d’eau avec des endroits qui cependant continuent de s’envaser notamment sur le bassin amont.

Plusieurs pistes d’explication de la sédimentation du Loiret ont été explorées. Ils s’avèrent que les causes sont multiples.

Ce travail alimentera les réflexions engagées sur la rivière Loiret dans son ensemble.


L’étude menée en 2014 sur le périmètre du SAGE avait pour objectif d’établir un diagnostic de préciser les zones de vulnérabilité et de proposer un programme d’actions afin d’améliorer les pratiques des différents usagers des produits phytosanitaires. Ces actions ont été reprises dans le Contrat Territorial 2016-2020.


Cette étude conduite en 2012 et 2013 a conduit à la construction d’un modèle permettant de déterminer quels sont les facteurs qui ont le plus d’impact sur les débits du Loiret en période d’étiage. Plusieurs hypothèses ont été testées. Une plaquette de vulgarisation présente les principaux résultats.